Vous devez en connaître beaucoup, des journalistes !
Plus que dans son carnet d’adresses, la valeur d’un professionnel des relations médias réside dans la pertinence de ses conseils. Il doit être capable de délivrer la bonne information, au bon journaliste, au bon moment. C’est la règle de base, que l’on connaisse personnellement le journaliste ou non.
Le conseil, valeur ajoutée des relations presse
Régulièrement, les attachés de presse sont interpellés sur le nombre de journalistes qu’elles et ils sont censés connaître. Comme si la valeur de ces professionnels se mesurait seulement à l’étendue de leur carnet d’adresses. Mais la valeur d’un consultant en relations médias réside avant tout dans la pertinence de ses conseils. Il doit être capable de délivrer la bonne information, au bon journaliste, au bon moment. C’est la règle de base, que l’on connaisse personnellement le journaliste ou non. Dans une étude menée au printemps 2024 auprès d’un panel de journalistes, ces derniers rappellent l’importance de recevoir une information sur-mesure, utile pour leur travail.
Les RP sont basées sur la confiance
Certes, la proximité avec un journaliste peut s’avérer utile, par exemple pour l’avoir plus facilement en ligne ou pour connaître son calendrier éditorial. Mais rien n’est jamais garanti. Car, vous aurez beau avoir de bonnes relations avec un journaliste, même de longue date, si vous lui proposez une information qui ne correspond pas à la ligne éditoriale de son média, il ne la publiera pas. Pire, si cette information ne s’avère en fait qu’un “pieux mensonge”, votre relation sera entachée et vous risquez d’être boycotté à l’avenir. Pour mémoire, le maître-mot des relations médias est la confiance. Vous trahissez la confiance d’un journaliste “ami”, et c’est toute la relation qui en pâtit.